lundi 18 juin 2012

Slalom à pédales


C’est à Bromont que ma Volkswagen m’amène aujourd’hui.  J’y vais pour une réunion. Y’a pire que ça dans la vie…  J’aime bien cette montagne. Mes skis ont déjà frotté les pentes de cette butte éclairée. C’est cependant l’été que j’avais l’habitude d’y aller au moins une fois par année avec ma sœur.  On y allait pour faire de la descente de vélo. Une belle activité pour faire sourire la mort.

Le rituel était toujours le même; on arrive tôt, on se loue un super méga vélo de montagne et on se lance dans la montagne.  La montée est facile, car elle se fait en télésiège. Le retour à la base est casse-cou (les sentiers sont abrupts et cahoteux), mais en même temps tellement enivrant. La routine annuelle se terminait avec une bonne douche et un bon souper. Le lendemain, on se téléphonait pour se dire à quel point nos bras et nos mains nous faisaient mal, car descendre une montagne à vélo n’a rien à voir avec les cuisses, mais tout à voir avec les bras (diriger le vélo) et les mains (freiner le vélo).



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